Plus que jamais, le rapprochement voire la collaboration entre les disciplines scientifiques s’impose comme le moyen privilégié pour comprendre la complexité des objets questionnés. Cette orientation vers de nouvelles formes de travail collaboratif scientifique n’est pas sans poser des questions épistémologiques et méthodologiques, voire évaluatrices, tant chacun y va de sa définition entre intuition sémantique ou définition par défaut.
Cette présentation a pour vocation de montrer en quoi ces collaborations du pluri- au trans- en passant par l’inter- l’extra-, le méta-, l’infra-…disciplinaires ne sont pas toujours comprises de façon univoque par les chercheurs et les évaluateurs.
Clarifier la taxonomie, identifier les enjeux de ces différentes formes de collaborations apparaissent indispensables pour proposer des programmes qui pourront être bien compris et correctement évalués.
Ainsi, les caractéristiques des différents types de collaborations de recherche, c’est à dire leur dimension structurelle seront présentées tout en proposant les zones floues qui peuvent induire les chercheurs en erreur.
De même, leur dimension fonctionnelle et dispositionnelle sont importantes à considérer: quelles sont les postures du chercheur qui permettent la réalisation de véritables projets collaboratifs fructueux ?
Enfin, la dimension dynamique apparaît essentielle car la collaboration disciplinaire demande du temps dans la connaissance et la reconnaissance de l’autre.